- 22 juillet 2020
- By Vibee
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La prime à la casse n’est pas si avantageuse qu’on l’aurait cru. Il faut d’ailleurs plus de prudence surtout en ce moment où les finances publiques sont assez sollicitées par les affres de la crise du coronavirus. Ce dispositif ne répond en rien aux exigences environnementales provoquées par la crise du coronavirus et aux besoins des constructeurs.
La prime à la casse pour automobile est encore appelée la prime à la conversion. Il s’agit d’une aide qui est versée par l’État français à des automobilistes afin de procéder au remplacement de leur vieille voiture. Ils acquièrent ainsi un modèle récent moins polluant, électrique ou thermique. Les bénéficiaires sont tenus de mettre le véhicule hors circulation pour en acquérir un plus récent. La prime à la casse constitue un parfait moyen pour réduire la pollution en France. Le but est de procéder au rajeunissement du parc automobile de toute famille. Même, les ménages modestes sont capables de passer à un modèle de véhicule plus moderne. Le taux d’émission de CO2 est ainsi moindre car les nouveaux modèles sont équipés généralement d’un filtre à particules ou d’autres technologies de réduction de l’empreinte carbone.
La prime à la casse s’est renforcée en devenant depuis 2018 la prime à la conversion. Les foyers imposables bénéficiaient de 1 000 euros d’aide contre 2 000 euros pour ceux non-imposables. La prime est d’ailleurs doublée au début de l’année 2019 pour les gros rouleurs ou les foyers modestes. Les bénéficiaires sont appelés à se débarrasser de leur voiture diesel ou essence. Il n’y a aucune restriction pour les voitures à moteur électrique ou hybride. L’aide est passée à 2 500 euros. En dehors de l’année de l’immatriculation, le propriétaire du véhicule doit l’avoir acquis depuis un an au moins. Le véhicule ne doit pas être endommagé et immatriculé dans une série normale en France. D’autres conditions sont fixées par l’Etat.
En raison de la pandémie du coronavirus, les activités au niveau des constructeurs autos ont considérablement baissé. Lionel French-Keogh a souligné que la pandémie du coronavirus a réduit les activités au niveau des ateliers. Cette période est très compliquée surtout pour les pays fortement contaminés tels que les Etats-Unis, l’Europe, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. Le commerce sur les principaux marchés français de Hyundai est à l’arrêt. La situation ne pouvant s’améliorer qu’à la fin du confinement. Ce sera probablement une mauvaise année pour la marque Hyundai. On note un effritement de l’élan commercial au niveau des véhicules électrifiés.
Les constructeurs européens d’automobile ont demandé à l’Union européenne de retarder les mesures prises en matière de réglementation CO2. Ces mesures sont en effet assorties de sévères amendes pour tout contrevenant. Hyundai continue néanmoins de travailler d’arrache-pied en prenant appui sur la réglementation en vigueur en baissant les CO2. Il promet mettre en vente toute une gamme de véhicules électrifiés répondant aux normes étatiques. Dans le cas contraire, quelle sera l’importance de cette prime à la casse ? Elle risque fort bien d’être inutile.