- 19 janvier 2018
- By Vibee
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Après une décennie de déficit commercial, les importations s’étant écoulées plus rapidement que la production locale en France, le vent a tourné. L’accroissement musclé de la production et un reflux des approvisionnements est parvenu à stabiliser la situation. Alors que le nombre d’automobiles neuves de fabrication française s’est accru en France de 3,9% pendant les neuf premiers mois de 2017, en ce qui concerne l’importation automobile, les ventes des constructeurs étrangers ont reculé de -6,81%. Voici un tour d’horizon de la situation Auto Import Europe en 2017.
Le groupe Volkswagen, qui consiste en le principal importateur en France, recueillant 12,02% du marché, a annoncé en septembre 2017 des baisses de volumes de -4,88%. Cette tendance s’est maintenue en novembre, avec un recul passant à -12,42%, ce qui représente -1,4 points sur une période d’un an.
Le groupe a dû encaisser un recul assez prononcé de -14,77% de sa marque principale, Volkswagen. Malgré des tendances favorables pour d’autres marques pilotées par ce groupe, ces gains n’ont pas été suffisants pour compenser la baisse globale des ventes : Seat a obtenu +26,95%, Skoda +9,33% et Audi +4,26%.
Toujours du côté des marques allemandes, BMW a également dû composer avec un recul de -3,46% de ses volumes de la Mini. Ce groupe a représenté 4,13% du segment de marché Auto Import Europe en 2017.
Les marques Jeep et Fiat du groupe Fiat-Chrysler italo-américain ont récolté des résultats appréciables, ce qui a contribué à générer une hausse de +8,93% (Fiat ayant obtenu +11,89%, alors que Jeep a observé une hausse de +11,19%).
De l’autre côté de l’Atlantique, la morosité était au rendez-vous. Le groupe américain General Motors a basculé en quasi-totalité du marché des importations automobiles françaises, suite à la cession d’Opel à PSA. Cela a eu pour effet d’engendrer une spectaculaire chute des ventes en France (supérieure à 99%). Au cours de 2017, GM a cédé son positionnement en tant que troisième constructeur mondial à l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Les circonstances étaient diverses du côté des constructeurs japonais. Le groupe Toyota s’est contenté d’une modeste augmentation des ventes de 2,12%. Par contre, le groupe Nissan n’a pas eu le succès escompté et a pris du recul. Ce partenaire de Renault a accusé une baisse de -4,21%.